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Biographie

Autodidacte passionnée, 𝚺nuõ développe un art hyperréaliste où le dessin rivalise avec la photographie.

Après dix années passées comme collaboratrice d’architecte, puis treize années à La Réunion où elle s’imprègne de la richesse des couleurs, elle revient au dessin en 2013 et se consacre au portrait, aux paysages, à la nature, en passant par les anciens véhicules.

Ses œuvres, réalisées au graphite, pastel, charcoal ou techniques mixtes, révèlent une précision minutieuse et une intensité expressive qui interrogent le réel.

Distinguée par l’École de la Loire à chaque participation (allant du prix du dessin en 2017 au Grand prix du jury en 2023), finaliste du magazine Pratique des Arts (faisant partie des 20 lauréats sur plus de 3000 participants en 2018), lauréate du Luxembourg Art Prize (2021, 2022, 2024) et récipiendaire du Prix International Artiste d’Europe (Paris, 2024), 𝚺nuõ s’impose parmi les portraitistes hyperréalistes de sa génération.

Inspirée par l’histoire et les figures emblématiques, 𝚺nuõ réalise des séries dédiées aux “Enfants du monde” ou aux femmes qui ont marqué leur époque (Simone Veil, Rosa Parks, Marie Curie, Colette…). L’artiste associe parfois feuille d’or et techniques mixtes, ouvrant son hyperréalisme à une dimension créative et poétique.

Aujourd’hui installée en Cévennes, 𝚺nuõ poursuit son travail de portraitiste et de créatrice, en quête d’une vérité sensible où chaque regard, chaque trait devient un univers.

photo enuo

Démarche artistique

« Le dessin est pour moi une façon de transcender le réel et de questionner notre regard. Mon travail s’inscrit dans l’hyperréalisme, où chaque trait devient une recherche de vérité et d’intensité. Autodidacte, j’ai affûté mon œil et ma technique pour que mes œuvres interpellent par leur précision au point de tromper l’observateur :

« C𝚺ci n’𝚺st pas un𝚺 photo ».

Mes séries naissent souvent d’un lien avec l’histoire ou l’humain : les “Enfants du monde”, les portraits de femmes emblématiques ou encore les commandes intimes qui fixent une mémoire. Par ce passage de la photo au dessin, j’explore aussi le rapport au souvenir et à la restauration de l’image.

Installée en Cévennes, je poursuis ce chemin entre ombre et lumière, où le détail devient langage et le regard, une rencontre. L’ajout récent de techniques mixtes et de feuille d’or me permet la mise en image de mon univers et ouvre mon hyperréalisme à une dimension symbolique, poétique et contemporaine. »