Mémoires de lumière
Dans mes œuvres, le réel devient une matière à rêver. Le métal, le verre et la lumière s’y rencontrent comme trois visages d’une même énigme.
Les véhicules, les reflets d’une poignée de porte, la tension de l’Apocalypse ainsi que les instruments… tous parlent du temps qui passe et de ce qu’il laisse sur les surfaces.
Sous la pointe du graphite, la froideur du métal s’anime, la lumière s’y accroche comme un souvenir.
L’hyperréalisme n’y est plus reproduction, mais révélation : une quête de beauté dans le banal, un regard posé sur la mémoire silencieuse des choses.